À 68 ans j’abdique enfin, et je reconnais que je suis une chouette à 100 %.
Depuis toujours, je ne voulais pas me lever le matin. Même au primaire, je détestais me lever et je me battais avec ma mère pour gagner cinq minutes de plus, chaque matin de la semaine. Inutile de vous dire que le déjeuner a toujours été un repas ignoré ou toléré passé 10 heures.
Au travail, mes collègues me taquinaient sur le fait qu’avant dix heures j’étais présente de corps mais absente d’esprit.
Avant de commencer une journée de travail, il me fallait un énorme café noir. Encore aujourd’hui, je peux me passer de sucre, de boisson, de sel, mais pas de ma dose de caféine le matin.
Mes performances croissent dans la journée pour devenir maximales le soir.
On ne choisit pas son chrono type
Selon une étude publiée dans la revue Nature Commnication, 327 gènes sont impliqués dans les mécanismes régulateurs de notre horloge biologique.
Quand vous avez tout essayé pour changer, pour profiter au maximum de votre journée, il faut rendre les armes, et reconnaître que dans un monde où « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », la retraite vous permet enfin de vous remettre à la bonne heure pour vivre mieux.
Avant dix heures du matin, plus de rendez-vous, plus de sport, seulement un moment chouette, adaptée à un réveil « Diesel » pour repartir la machine en douceur.
Si vous êtes comme moi, je vous recommande le livre Remettez vos pendules à l’heure du Dr Patrick Lemoine, aux Éditions In Press. Un ouvrage de vulgarisation, avec une touche d’humour, qui nous offre des solutions simples. Car comme le fait remarquer l’auteur, « si le temps va, tout va. ».
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