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Dossiers / Éditorial

Éditorial de janvier 2021

2021, l’année de l’autonomie ou de la liberté

Comme 2020 aura été une année de survie, que je suis en rémission, que j’ai réussi à me constituer une équipe de professionnels qui ont été et sont encore mes anges gardiens, il faut continuer sur cette lancée et foncer sans compromis vers l’autonomie.

En ces temps sombres, une phrase de Franz Kafka me revient : « Quand on n’est pas capable de donner du courage, on doit se taire. »

Sage phrase qui met en lumière que le refus n’est l’ombre de rien. Je crois, humblement, comme Shelley : « Que le grand instrument du bien moral est l’imagination. »

Alors, au moment où on court après les mots et ou la langue est littérairement hors d’haleine, je garde le cap en choisissant l’écriture et la littérature comme arme de combat et la poésie comme cuirasse de vie. Toutefois, le format du blog sera simplifié, car trop d’images tue l’image.  

En janvier, la nouvelle Sushi est le récit d’une attaque qui a réellement eu lieu dans un jardin zoologique du Québec.  Comme dans toutes les nouvelles, les faits ont été modifiés.

 Le numéro de janvier est entièrement consacré aux ours. L’exposition signature Mon frère l’ours regroupe quatre peintures.

  • Solitude, qui représente une tête d’ours polaire en arrière-plan avec un peintre seul, sur une plage déserte, souligne le caractère solitaire du plus grand carnivore terrestre.  L’ours est l’un des plus anciens animaux vénérés comme totem.  L’esprit de l’ours représenté dans cette peinture souligne l’importance de l’isolement volontaire, du calme et du repos. À la maison, j’ai trois sculptures Inuit d’ours polaires et je dois dire qu’elles ont toujours eu un effet calmant sur moi. Le gros mâle en pierre verte qui lève la tête en humant l’air, avec ses puissantes pattes bien ancrées dans le sol, m’insuffle courage et ténacité, tandis que la tête en albâtre blanc de la femelle qui porte sur son dos un ourson a toujours été un guide puissant favorable à ma guérison physique et émotionnelle.  Si vous êtes comme moi, envoûtée par cet animal mythique, je vous recommande le livre de Norbert Rosing, The world of the POLAR BEAR édité chez Firefly Books. Les textes et les photographies sont à couper le souffle et le prix est très raisonnable pour un livre de cette qualité.
  • L’Ours Kermode. Cette peinture représente une sous-espèce rare de l’ours noir qui vit sur la côte centrale de la Colombie-Britannique. « L’ours esprit », qui n’est pas de la même espèce que l’ours polaire, doit son nom à Francis Kermode, qui a découvert qu’il doit son pelage blanc à un gène récessif. Il ne s’agit pas d’un cas d’albinisme.
  • Pêche aux palourdes. Cette peinture représente un grizzly qui est considéré comme une sous-espèce de l’ours brun. La vue du grizzly est considérée comme à peu près comparable à celle d’un homme, tandis que son ouïe est plus fine et que son odorat est développé à l’extrême. Le grizzly est capable d’atteindre plus de 66km/h à la course. La gestation dure environ 7 mois. Le grizzly peut s’hybrider avec l’ours polaire. Cette hybridation est appelée « pizzly ».
  • Big Mama. Cette tête d’ours noir a été peinte à la suite d’une séance photo lors d’une sortie organisée par le Château Montebello. Nous étions dans un abri sur pilotis pour pouvoir photographier les ours venus dégustés des fruits et les légumes déposés à leur intention.  Cette belle femelle au pelage lustré s’est prêtée au jeu et nous avons eu le plaisir de la prendre en photo dans tous les angles possibles.
  • Tandem. Cette peinture représente une femelle Kodiac avec son petit. En arrière-plan, le ciel doré caractéristique des étés nordiques contraste avec le bleu des montagnes bordant la plage des îles de l’archipel de Kodiak.

Finalement, ce court numéro de début d’année vous offre une affiche qui propose une liste de résolutions adaptée à l’année spéciale qui débute.

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